Comme chaque soir, je ferme la porte du petit restaurant dans lequel je travaille. J'ai terminée tard comme à chaque fois, je suis chargé de l'entretien de celui-ci en échange je peux vivre dans une petite maison à dix minutes à pied du restaurant.

Je vérifie que je n'ai rien oublier, je ferme mon manteau, malgré la chaleur du printemps, le vent le soir est un peu frai. Le vent soulève mes cheveux les emportant dans leurs dansent. Je me mets à courir, c'est une habitude. Je le fait chaque soir, je cours jusqu’à la maison. La peur est toujours là, elle est en permanence dans mon coeur. J'ai peur qu'ils me voient et pire qu'ils me ramènent à l'endroit ou je me suis-je enfui.

Dans ma cours je prends un inconnu qui se trouvais là dans mon passage. Je ne l'ai pas vu, je me retourne

Pardon, je ne v....

Je ne peux pas terminée ma phrases. Je regarde cet homme sans voix, je viens de le reconnaitre c'est Raphaël mon fiancé. Je ne lui laisse pas le temps de dire quoique ce soit, je l’attrape par le bras et l'emporte avec moi dans ma course. Je sais que je lui dois des explications. Il les aura, je pense qu'il est en droit de le savoir, je ne sais pas comment je vais m'y prendre pour lui dire ? Je vais le faire, mais pas ici, il faut que je me cache.

Je l'emporte avec moi vers la petite maison que j'occupe, je n'ai pas lâcher son bras. Le pauvre, je m'en veux de m'y prendre de cette façon, mais je n'ai pas eut le temps de réfléchir. J'ouvre ma porte en quatrième vitesse, toujours son bras dans ma main , je ferme ma porte, le lâche enfin. Je regarde par la fenêtre, ferme les volets et me retourne vers lui.

Nous sommes en sécurité ici...

finis-je par articuler pour toute réponse.

Mon coeur tambourine dans ma poitrine, il n'a pas change, toujours aussi beau. Je le regarde et lui propose mon canapé pour qu'il s'assoit. Je ne sais pas trop comment m'y prendre, mais je lui lance la première chose qui me passe par la tête.

Raphaël, tu n'as pas changer...toujours aussi beau...

Comme dans mes souvenir... terminais-je dans ma tête.

Il doit surement m'en vouloir ou pire me détester, je peux le comprendre. Je lui fait un petit sourire triste et attend qu'il agisse ou qu'il me parle.

Il était là, face à moi. J'étais heureuse de le revoir, il n'avait pas changer. Mon coeur tambourinait dans ma poitrine, me demandant en même temps si je ne rêvais pas ? S'il savait comme il m'avait manquer. J'aurais pu aller le trouver et tout lui dire, mais j'avais honte et puis sans mes ailes comment aurais-je pu aller le rejoindre ? J'avais si peur qu'ils me poursuivent que je n'avais pas réfléchis au conséquence de la douleur que je lui cosserais dans ma fuite. J'avais décider de vivre seule, humilier au plus profond de mon coeur et en colère de ne pas avoir pu me défendre.

Je n'avais pas réfléchis une seconde quand je l'ai bousculer, je l'ai toute de suite reconnu, mais cette peur qu'ils me retrouvent, ne m'avait pas permis de lui dire quoique se soit, je l'ai simplement attraper son bras et l'ai emmener chez moi; la ou je me sentais en sécurité.

La maison que j'occupais était certe bien accueillante, mais vide comme l'avait été mon coeur quand j'avais cru le perdre à jamais. Il était là maintenant, je savais que le moment était venu de tout lui dire. Il s'enfuira peut-être ? ne m'aimeras plus ? Mais, même si c'était risqué, il était en droit de connaitre ce lourd secret qui m'avait poussez à me cacher loin de lui. Serait-il en mesure de supporter ça ? Le seul moyen de le savoir, c'était de le mettre sur le fait accomplit. Il était mon fiancé, celui que j'avais aimer et que j'aimais encore, je n'avais donc pas le droit de le laisser comme ça dans l'ignorance.

J'étais la face à lui, le regardant,  silencieuse; n'osant pas bouger de peur qu'il disparaisse. Mes mains tremblaient, mes jambes jouaient les castagnettes, j'avais l'impression que j'allais tombée. C'est lui qui fit le premier pas, je vis quelques larmes couler sur ses joues, cela me fend le coeur, j'ai mal pour lui, je me sens si mal que j'aimerais tellement faire quelque chose. Son regard sérieux devient triste et heureux à la fois. Il s'approche un peu plus de moi et doucement me caresse la joue de sa main tout en me disant

Je t’ai enfin retrouver.. mais où étais-tu passé? Je me sentais tellement perdu sans toi à mes côtés, tu es partie comme cela, du jour au lendemain

J'avais oublier à quel point sa main était douce, je le regarde toujours sans bouger. J'ai du mal à parler, pourtant je sais qu'il faudra le faire.

Je suis désolé Raphaël, je ne voulais pas te faire souffrir...

Qu'est ce que je peux dire de plus, j'ai du mal à trouvez les mots pour lui expliquer ce lourd secret. Ce fardeau que j'ai dans le coeur depuis que je me cache. Comme-ci il avait comprit il me demande alors

Mais que s’est-il passé, tu sembles différente.. je ne comprend pas...

 

Je n'ose plus le regarder, je baisse la tête fixant le sol. Je cherche mes mots, ils ont du mal à franchir ma gorge. Sa main est toujours sur ma joue, je la prends dans la mienne et la serre contre mon coeur. J'ai mal, j'ai honte, mais il le faut...

La tête toujours baisser, sa main contre mon coeur, je sans des larmes se mettent à couler le long de mes joues, je ne les retiens pas.

Raph...

Reniflant

Tu as raison, je suis différent et j'ai bien peur que je ne saurais plus jamais la même...

Je n'ose toujours pas affronté son regard, je continue à fixer le sol pourtant je continue

...une seule chose n'a pas changer, mon amour pour toi...

Je serre toujours sa main contre mon coeur, puis doucement les yeux en larme, je plonge mon regard dans le sien et je laisse échapper toutes les larmes de mon corps. Je porte sa main a mes lèvres pendant que les larmes coulent sur mes joues pour l'embrasser et la lâche pour m'éloigner un peu de lui. Ne le quittant pas des yeux.

Je prends mon courage à deux mains. Les mots sortent enfin de ma bouche, mais je me sans tellement mal que je m’écroule en lui hurlant se que mon fait les démons. Lui expliquent détails par détails tout ce que j'ai subit, des viols répéter, aux coup donner, les jours rester enfermer pour leur plaisir, la façon dont ils m'ont arracher mes ailes et enfin comment j'ai réussi à leur échapper ...

Le revoir, c'était ce que j'avais rêver au plus profond de mon cœur, je l'avais même espérer. Mais, a vrai dire je ne m'y était jamais préparer. J'étais toujours autant folle de lui, amoureuse comme au premier jours.

Je n'avais pas pu tenir, et je lui avait tout lancer à la figure, je m'en voulais de l'avoir fait ainsi mais c'était inconsciemment de ma pars. Trop lourd à porter et le voir devant moi, m'avait troubler à tel point que tout m'était remonter. Le pauvre, il devait encaisser, j'imagine qu'après cela, il s'enfuira ou pire il ne m'aimeras plus.

Mais ce ne fut pas le cas, bien au contraire, je voyais bien qu'il m'aimait et qu'il était triste par ce qu'il m'était arriver, je voyais même de la colère. Il ne me laissa pas le temps de faire quoique ce soit, le voila qu'il passa derrière moi et retira mon chandails, il avait certaine vu l'état de mes ailes. Je n'avais jamais osée regarder a vrai dire, tout ce que je savais c'est qu'elles n'étaient plus là et que les cicatrices qui les remplaçaient me faisait mal.

Sale Pourriture!! ils ont osé te toucher, s’en prendre à la femme que j’aime... Pourquoi tu ne m’a pas appeler? Je serais venu.

 

Je le regarde alors qu'il vient reprendre sa place face à moi, je remets le chandail sur mes épaules pour cacher mes cicatrices. Ses paroles me fend le cœur une nouvelle fois.

Parce que j'avais honte, j'avais peur que ne m'aime plus ou que tu me repousse Raph...

Je continuais à regarder le sol pendant que je parlais, je n'osais pas affronter son regard. Je me sentais mal, mal pour lui. Je l'aimais et je l'aime encore et je pense que se le sera pour toujours. Mais, comment faire ? Comment continuer à vivre notre amour, si bien sur il veux continuer avec moi; si je ne sais pas le rejoindre ? J'ai si peur de le perdre, alors que je viens seulement de le retrouver.

J'étais une guerrière et je n'ai pas pu me défendre, j'ai honte de ça, honte de moi parce que je n'ai plus rien à d'offrir que mon coeur...

Je me mit à pleurer dans mes mains, a genoux sur le sol, mon chandail cachant mes épaules.

Je n'avais pas pu résister a mes sentiments pour lui maintenant qu'il était en face de moi.

Dire que je croyais l'avoir tout perdu à tout jamais et le voila à nouveau là, toujours aussi beau. Mon coeur s'affole dans ma poitrine comme pour le premier jour de notre rencontre. Ne pas nier l’évidence que je l'aime et que je l'aimerais toujours. C'est une merveilleuse réalités. Il me demande pourquoi je ne l'ais pas appeler, je sais qu'il serais venue, il a toujours été là pour moi.

C'est parce que j'avais honte, comment vivre avec le fait qu'un groupe de démon vous a voler votre virginité, alors que vous vouliez l'offrir à votre fiancé. Qu'ils se sont amuser pendant des jours et jours en la violant, la battre et lui arracher les ailes par pur plaisir. J'ai honte de les avoir laissés faire, j'étais une des meilleures guerrière, il était mon instructeur et il a voler mon coeur. Je dois survivre avec le fait que je ne pourrais plus jamais voler, plus jamais être auprès de lui. Je ne peux même plus lui offrir mon corps, parce qu'il couvert de cicatrice. J'aurais trop peur qu'il puisse voir ses horreurs. J'aurais du peut-être ne pas le laisser entrée, pas parce que je ne l'aime plus, mais justement parce que je l'aime et que je refuse qu'il souffre à cause de moi.

Alors, que je doutais de ses sentiments, le voila qu'il me fait une des ses déclaration, la plus belle de tout celle que j'ai pu entendre, je suis aux ange. Je n'ai plus qu'une seule envie c'est qu'il m'aide à oublier ces horreurs.

Je n'eus pas le temps de lui dire quoique ce soit parce qu'il vient prendre mon visage de ses deux mains et m'embrasser d'un baiser fougueux, je répondis son baiser. Je savais désormais qu'il m'aimait encore.

Je m'écarta de ses lèvres avec regret, pour plonger mon regard dans le sien

Je m'en veux de t'avoir faire croire cela, plus jamais, je ne te quitterais...Parce que je t'aime Raph et je t'aimerais toujours, j'ai confiance en nos sentiments, pourrais-tu me réapprendre à aimer ?

A mes paroles, je passa mes bras autour de ses épaules et vinrent à mon tour l'embrasser. Il était le seul que j'avais aimer, le seul que j’aime et que j'aimerais toujours. Je devrais réapprendre tout ce qui concerne l'amour, mais avec Raphaël à mes coté, j'étais en voie de guérison, je sais qu'il me faudra du temps, beaucoup et de la patience, mais je le ferais avec lui.